Trente ans de droits de l’enfant

Treize ans de soubresauts pour diminuer l’enfermement

Il y a exactement trente ans que les Nations Unies adoptaient à l’unanimité la Convention internationale relative droits de l’enfant. Depuis lors, presque tous les pays du monde ont ratifié cette Convention (à la seule exception des Etats-Unis d’Amérique). Cette Convention, couplée à notre indignation, est devenue le fil conducteur de notre combat contre la violation des droits humaine des enfants issus de la migration. Ce fut toute une histoire de hauts et de bas, mais le bilan est clair. En ce qui concerne notre cible principale, à savoir l’enfermement des enfants, la Belgique va de l’avant, avec des secousses.

Le déroulement chronologique
trente ans de droits des enfants
Conclusion

Les enfants que nous avons rencontrés dans les unités fermées (et que nous continuons à rencontrer dans les maisons de retour) sont parfois déjà bien intégrés en Belgique. Parfois, ils viennent seulement d’arriver et attendent une décision des autorités. Dans tous les cas, leur enfermement ne sert à rien. Car il existe toujours des solutions de rechange. Toujours les enfants, ainsi que leurs parents, souffrent de l’enfermement. C’est la raison pour laquelle nous poursuivons notre travail de plaidoyer pour que l’enfermement devienne une pratique définitivement révolue.
Nous nous réjouissons avec gratitude des progrès déjà réalisés en la matière et de l’appui donné à notre pétition commune par près de 50.000 citoyens. Entre-temps, nous attendons pleins d’espoir la décision sur le fond du Conseil d’Etat relative à l’enfermement des enfants.